— 30 — quatre femmes étaient mortes à la suite de viol. Dans le village voisin de Priséka, cinq ou six hommes avaient été tués et quatre femmes étaient mortes des conséquences du viol qu’elles avaient subi. Dans ces villages, on avait tout emporté, récoltes, habits, argent, et les gens mouraient de faim sans abri, sur le versant de la montagne. Les Serbes s’étaient servi du blé comme de litière dans leurs tranchées et les paysans en étaient réduits à y ramasser çà et là quelques épis. Les Serbes avaient levé un impôt de cinq francs par maison, même sur les maisons brûlées.