— 70 — les noms suivent furent tuées par ordre de l’autorité serbe : Kotzé ÀrsofT, du village de Gornichté ; Igno, du même village ; Alexandre et son père, du village de Téovo. Leurs assassins étaient la bande de Vassil Trbitch portant l’uniforme militaire serbe. Cette bande était conduite par les traîtres Hristo PopofT et Hristo Zaïkofï, du village de Skatchintzi. Ces derniers indiquaient qui devait être maire du village et qui devait être exécuté sans autre forme de procès. 48. (P. 20.) — En divers endroits, les autorités serbes obligent les Turcs à déposer des plaintes contre certains Bulgares qui les auraient dévalisés. Après réception de ces fausses plaintes, les autorités serbes attaquent et pillent les maisons des soi-disant coupables, emportant leur contenu, ce qui, parfois, obligea jusqu’à des aïeules à abandonner leur foyer. Tel fut le cas pour la nonagénaire Stanka Zekova, du village de Zletovo (Kratovo), qui réussit le 4 avril à se sauver à Kus-tendil. 50. (P. 20.) — Iordé Romanovetz, notable commerçant, de Kumanovo, est emmené par les gendarmes au poste de police, où on le tue. Les révolutionnaires Igno de Sveti-Nicolé et Panzo de Knégé sont massacrés par des soldats serbes sur la route de Sveti-Nicolé à Vélès. 53. (P. 22.) — Le coadjuteur de l’archevêque de Kavadartsi fut à trois reprises battu par les autorités serbes et chassé de sa chancellerie où s’installèrent des bandits portant l’uniforme militaire serbe, qui, de là, terrorisent la population bulgare de tout le district. 57. (P. 22.) — Le 15 février 1913 Milan Markovitch, officier serbe, viola la jeune femme de Nédé Jordanov, du village de Vatocha. 60. (P. 24.) — Le 4 avril 1913 le coadjuteur de l'archevêque de Palanka, Grigor Alexieiï, est emmené sous escorte on ne sait où. L’archimandrite Metodi, recteur de l'école publique d’Uskub, est battu et maltraité d'une manière horrible. Dans la prison d’Uskub, plus de deux cents Bulgares sont détenus. 61. (P. 24.) — Presque partout, en Macédoine, les soldats,