— 15 — sible. Les documents et citations que nous mettons sous les yeux des lecteurs dans les- pages qui suivent ne sont qu’une partie infime de ce qui fut écrit sur le sujet. Même par rapport à ce que nous possédons, cela ne constitue pas la totalité, car il nous aurait fallu plusieurs volumes si nous avions voulu tout publier. Malgré les circonstances actuelles, qui rendent les recherches lentes, souvent difficiles, nous sommes bien loin d’avoir épuisé tout notre matériel. Mais telle qu’elle est soumise à l’aréopage de l’opinion du monde civilisé, notre documentation est suffisante, pensons-nous, pour démasquer la basse cupidité des Serbes et des Grecs, pour réduire à néant tous les mensonges écœurants et les calomnies révoltantes que les oppresseurs de la Macédoine et de l’Albanie ont répandus sur le compte de leurs victimes. Avec la nouvelle conception du droit des peuples et des gens, que la présente guerre a imposée à la conscience humaine, nous espérons que le monde civilisé ne tolérera plus que la violence et l’iniquité continuent à faire la loi, où que ce soit sur la terre. Nous espérons avec tous les peuples victimes de la tyrannie ancienne ou de l’impérialisme moderne, que justice pleine et intégrale sera rendue et que toutes les injustices du passé seront réparées par la Conférence qui doit se réunir sous peu, pour ramener sur la terre la paix équitable et juste. Lausanne, novembre 1918. M. D. SKOPIANSKY.