— 190 — les chevaux de l’état-major de la brigade qui étaient restés dans le village de Kozjak. Là, je trouvais l’aspirant Turany du 78e régiment gravement blessé qui me supplia de le faire transporter hors du village, les habitants cachés derrière les fenêtres tirant sur les blessés qui revenaient du combat. La chose me fut confirmée par deux sous-officiers du même régiment qui avaient été blessés à cet endroit précis par des coups de feu partis des fenêtres. Les coupables, parmi lesquels une femme armée d’un long couteau, ont été identifiés et exécutés en ma présence. J’ai donné l’ordre de mettre le feu à cette maison. Karl Straker, m. p., Général de brigade. 131. Le commandant I. et R. de la 11e brigade de montagne au commandant I. et R. de la 48° division. Ôer, le 26 août 1914. Souvent pendant notre marche en avant en pays ennemi, les habitants des maisons, femmes et enfants aussi, ont tiré sur nos patrouilles et nos trains. Je suis d’avis d’ailleurs, qu'étant donné la perfidie de la population ennemie, qui derrière l’armée attaquait des soldats isolés et des trains, nos troupes ont montré une mansuétude exagérée. Lawrowski, m. p., Général de brigade. 132. Le commandant I. et R. de la 43e division d’infanterie au commandant I. et R. de la 5e armée. Petkovci, le 27 août 1914. Pendant la nuit du 16 août, des coups de feu partis de certaines maisons du village de Ljubovija ont été dirigés sur