— 185 — comme représaille usine a été incendiée. Près Michar, plusieurs habitants qui avaient tiré sur nos soldats en marche, faits prisonniers ; femme enceinte parmi eux, mise en liberté à cause de son état par un lieutenant, tua cet officier d’un coup de revolver par derrière. Pendant combat près Tekeri-che, troupe serbe a arboré drapeau blanc, commandant austro-hongrois fit cesser feu et s'approcha des Serbes qui le reçurent à 300 pas avec feu meurtrier. Fillette de 12 ans a blessé d’un coup de fusil artilleur puisant eau. De préférence troupes serbes tirent sur nos ambulances ; infirmiers transportant colonel blessé ont été fusillés de tout près. Résultats constatations ultérieures suivront. En tout cas, faits susmentionnés prouvent que nos troupes étaient en plein droit de traiter francs-tireurs serbes avec rigueur que leur action comporte d’après droit international. 125. Le Baron de Giesl au comte Berchtold. Stationnement du commandant en chef des armées I. et R., le 24 août 1914. Rapports de la Drina inférieure : Massacres et mutilations de prisonniers et de blessés de la part des troupes serbes ; un de nos hommes a été trouvé la tête et les bras coupés. Bombardement d’endroits de pansage. Les troupes serbes arborent le pavillon blanc des parlementaires et puis attaquent traîtreusement nos troupes quand celles-ci ont cessé le feu. Des soldats de l'arrière-ban, ne portant ni l’uniforme militaire ni d’autres signes distinctifs ainsi que des comitadjis, jettent leurs armes quand ils sont près detre pris afin de se faire passer pour de paisibles bourgeois. La population serbe, femmes et enfants compris, tire sur nos soldats et lance des bombes, surtout quand cela peut se faire en traîtres et à l’arrière de l’armée. On a trouvé sur des comitadjis tués, des cartouches chargées de clous et de morceaux de sulfate de cuivre.