autre époque s’achevaient seulement alors. De 1250 à 1270, à Notre-Dame de Paris, les portails du transept, celui du nord et celui du sud, furent décorés de reliefs, ainsi que la porte du nord dite porte rouge. La statue de la Vierge du portail nord semble un peu dénuée de vie en comparaison des statues de Reims. Les reliefs de ces portails latéraux ont en général un caractère nar- y ratif. L’histoire du premier diacre St. Etienne nous est contée dans le tympan du portail sud (pl. LXX), d’une façon très vive et avec un grand sens du mouvement. L’épisode dramatique de son martyre, la scène des funérailles, ne laissent pas d’observer dans leur rendu la composition achevée, la grâce de la figure ou du geste. Les reliefs de ce même portail, représentent selon toute apparence des scènes de la vie des écoliers (pl. LXXl), et regorgent de cette même hardiesse narrative, alliée au souci de la proportion des groupements, de l’élégance des figures et des poses. L’histoire de Théophile est narrée par les reliefs du côté droit en deux jolis médaillons rythmiques, à peu près de la même époque. Les travaux de sculpture les plus grands par leur ampleur qu’ait vus naître la fin du XIIIe siècle, sans rapports directs avec Reims mais non sans influences superficielles de Reims, furent éxécutés à Bourges. Cette cathédrale, conçue comme un des plus grandioses édifices de France, produit jusqu’à présent une impression formidable, avec les cinq portails de la façade principale grouillants, à l’heure du crépuscule, des innombrables 56