LOUIS XIV KT RAtiUSR (1667-1680)	9
défendre constamment de ses velléités de conquête Et voilà que le tremblement de terre du 6 avril vint s’ajouter aux cause« générales de sa détresse politique. Cependant les aides de la chrétienté affluèrent de tous côté«. Le Roi Catholique et le vice-Roi de Naples envoyèrent de« maçons, des ingénieurs, une quantité considérable de vivre« et de munitions. Le duc de Savoie en fit autant. Le pape Clément IX accorda à la République le« dîmes pour les croisades et les recettes de« « Mont i » déposé« à Rome par les Ragu-sains du xvi* siècle. Le Sénat avait déjà exprimé à son prédécesseur Alexandre VII Chigi Pe«poir que le Saint-Siège ne permettrait pas la destruction définitive • d'un Etat utile à la défense de l'Italie, aux intérêt« de la Chrétienté dans le Levant, boulevard contre le« infidèle« *, ■ Le Pape lui avait adressé de« paroles de consolation et d’encouragement, en déplorant profondément les angoisse« d’une république
  I. M. de la Haye-Van telct écrit <le ConsUntinople fc M de Lionne, le 6 juin 1647 : « Le tremblement de terre arrivé à Ha^use. où u résident de Hollande a péri, venant icy par terre, a donné occasion aux Turcs de songer à se H «dre maîtres de ce poste, mais je veux croire qu'ils ne viendront pas à bout de leur dessein et que le Pape et le Roy d'Espagne qui sont proche# s'efforceront d'empêcher qu'un si méchant voisin, tel que le Turc, n’approche deux. • Paris, Archives du ministre de» affaires étrangères, Turquie, Corretpomlance politique. S, fol. 2M verso.
  >ous devons à l'extréme obligeance de l'ancien archiviste de IT.tat >erbe. M le Hocteur Michel Gavrilovitcb, ancien éléve de I école des llautei l.tu les. actuellement ministre de Serbie pris le *ainl->iége. pres|ue tous les documents français qu on rencontrera dans le courant de cette étude, yu il nous soit permis, a Mlle place, de nous acquitter d'un agréable devoir en adressant 4 M. tiavrilovitch nos remerciement* chaleureux pour la libéralité avec laquelle il a bien voulu faciliter notre tâche.
  i. Avril 1867. La m l’ino pensée est exprimée dans la lettre du Sénat au cardinal'protecteur Barberini, du lü mai. Archives de I Liai de Ruu>r, tSorretponilance det prince», (• V, n" 547 et 540.