nirACi iii aiment le mieux la Dalmatie et qui l’ont le pluis complètement comprise. Je loi disais la nécessité de rompre avec les anomalie« d'nne géographie paradoxale qui déguise «ou* une terminologie étrangère le* cités de l'Adriatique orientale, et de leur rendre les nom» slaves qui sont véritablement les leurs. • Je crois bien, me répondit-il, que pour un© ville, vous ne réus»ires pas : vous aures l*eau écrire I)oubrovnik, on continuera à prononcer Rsguse, — et peut-être avec raison. C'est que Rsguse nVt pa* italienne, mais latine, qui n’est pas synonyme. • L’observation mérite d’étre médita et retenue. Le passant qui, rapide et distrait, parcourt le 8tradone pour jeter un regard hâtif sur la Docana, le palauo dei Rettori ou la pia/sa dell* Erbe, est facilement trompé par le« apparences et, puw qu’il re-trouve dans Ica monuments le goftt et les ornements du XV* ou du XVI* siècle vénitien, il en conclut aussitôt que la petite république dalmate n’a été en quelque sorte qu'un reflet ou un prolongement de la cité de* Doges, une réplique de Venise, moins opulente et moins fastueuse» Raguse ea réalité a été bien autre chose, — une continuation de la Rome antique, la dernière colonie du latinUme classique, le foyer où la lumière du monde a arien »’«et conservée pendant l'anarchie du moyen Age et la barbarie turque ei d’où elle »’est répandue *ur (’Orient balkanique. Ce bourg, auquel le dernier recensement