MSfACS XV l'afféterie, l'abus de l’imitation. Ils 8« relèvent par la grâce, 1» délicate'#** sentimentale où »0 traduit nn» très ancienne civilisation, le sen* de l’harmonie, et auMÎ, souvent, par la fraîcheur candide et la sincérité fugitive de l'émotion. Leurs meilleure« qualités, ils les doivent au contact durable qu’ils conservent avec leurs frères slaves. C’est l'écho direct des chants populaires serbes qui a protégé de l’oubU le nom de Vé-tranitch, et l’ardent amour do la nature qu’il leur doit en grande partie. Le mélange des Influences indigènes et étran* gères n'apparalt nulle part peut-être plus clairement que dans le genre dramatique. Le jour des rois, dans la chapelle du Dôme, les enfants récitent aujourd’hui encore des poésies qui célèbrent la naissance du Christ 5 la fouie des fidèles accompagne leur* litanies, soutient leur mémoire et s’associe à leurs chanta. C'est le souvenir des jotuc dramatiques qui, dans les années prospères do la République, étaient fi populaires que presque tous les auteurs y essayaient leur talent. Il y a déjà prés d’un demi-siècle, Pavitch, dans son histoire du drame à Doubrovnik, ne comptait pas moins de 27 dramaturges ; la liste «’est singulièrement étendue depuis et die est bien loin d'être complète. Parmi ces auteurs de mystères ou de comédies, plus d’un avait un talent véritable, tel ce Marin Drjltch qui, près d’un siècle avant Molièie, imitait l'Aulularia de Plaute et