L0ÜL3 XIV ET RXGDSE (1667-1680) 7 oien *, i comme l’ont fait no» ancêtres aux premiers siècles de la république. Reconstituez votre sang. Partagez le pouvoir avec les détenteurs de la richesse nationale, avec ces grandes familles de marins hardis et d’adroits commerçants, qui portent le prestige de Raguse sur leurs navires et avec leurs caravane« jusqu’aux bouches du Danube et jusqu’aux mers de l’Inde. Cette' mesure large et vraiment républicaine liera le sort de l’Etat au sort de la nation et, détenteur du pouvoir, le Tiers-Etat ne demandera pas la révolution ». Gradi supplia en vain. Il demandait au patriciat de sa ville natale un acte de sagesse politique qui était au-dessus de ses forces. L’heure de l’évolution sociale n’avait pas sonné. Pour briser cette oligarchie tenace il faudra rien de moins qu’un Napoléon, mais avec elle disparaîtra la liberté. L’agrégation se fit, mais savamment dosée. Une dizaine de familles de la bourgeoisie furent inscrites au ■ Hpecchio del Maggior ConsigUo ». Cette agrégation homéopathique créa une division profonde dans le patriciat. Elle plaça à côté des grandes famille« historiques, de« Gozze, des Rona, de« Giorgi, (Im Gradi. de« Caboga, de« Kcsti. une poignée de parvenus trop faible« en nombre pour qu’une fusion pût s’accomplir, assez forts pourtant pour balancer et contrôler le pouvoir de« descendants de« fondateurs de la ville. Elle irrita le« agrégé«, systématiquement exclus du rectorat et même, au début, du Sénat. Ce fut un nouvel ordre de privilèges qui accentua plutôt qu’il ne modifia le caractère oligarchique de la République. Les conflits entre le« deux partis des vieux et des jeunes, de« adepte« de la vieille univer- 1. « Dijcorio topra lo fitato