XVI FRÉfACB dont 1» verve savoureuse et la saine gaieté excitaient l’admiration de» contemporain». Son nom s’in»crit à la première page de l’âge d’or de la poésie ragusaine qui atteint au début du XVII® siècle le plu» haut sommet de son évolution avec la célèbre épopée de Goundoulitch, Osman, où vibrent une si héroïque foi chrétienne et un amour passionné pour « Doubrovnik, la ville blanche, glorieuse dan» le monde, protégée du ciel >. Une des causes qui expliquent l'injust« oubli oil a sombré la renommée de Baguse, c’est la fécondité même de »es poète« et leur nombre. Il» sont trop, et la mémoire renonce, effrayée par cette floraison trop abondante. Leur facilité aussi est excessive et ils s'abandonnent, sans assez de souci de la perfection, à leur verve inépuisable. On ne va guère à la postérité avec un trop lourd bagage. La plupart dus poète» d’alors sont de« improvisateurs ; servis par cette prodigieuse souplesse qui est un des charmes et un des périls du génie slave, ils abordent avec la même aisance légère les genres les pins divers et ils s’amusent aux tentatives les plus variées, indifférent« à leur réputation individuelle, sans autre souci que de monnayer à l'usage de l’avenir les matériaux qu'ils empruntent à l’antiquité. Leur effort presque anonyme etita