xvtii PBBFACB languissante et diminuée. C’est le récit de cette dernière période de l’histoire de Baguée que nous donne aujourd’hui M. de Yoïnoviteh, qui, dans «es précédents ouvrage«, nous avait parlé de bu grandeur et de Ha prospérité. Son travail est puisé aux sources les plus authentiques et des recherches prolongées dans le« archives de Ba-guse et de Franoe lui ont permis de nous tracer de cette lente décadence un tableau précis et détaillé. La cité, jadis si active, si animée et si vivante, s’endort détonnais «luns une apathie somnolente, impuissante à lutter plus longtemps contre les maux qui la rongent. Non pas que l'amour de la patrie s'éteigne ou que le prestige du passé s'évanouisse. Tout au contraire, il pèse d’un poids trop lourd sur les âmes et elle« en de* meurent écrasées. Les écrivains ne sont pas rares et quelques-uns ne sont pas sans mérite, mais leur talent n'est plus qu'un reflet et Us sont captifs de tradition trop puissantes et trop anciennes. Apres une sério de moissons luxuriantes, le sol appauvri ne produit plus que de« épis espacés et étiolés. C'est le soir embrumé d'un jour lumineux, et l'horison ne brille plus que de« rayons indirects d’un soleil qui se couche au milieu des nuage«. Les négociants ont hérité de leurs pères le sens de« a flaires et le« marins n'ont pas oublié le« route« lointaines ; les navires de Raguse ue