XII PRÉFACB physionomie particulière. Dès le xiv* siècle, il est en plein épanouissement, puisque le chroniqueur Tsrieehvitch (Cerva) nous raconte qu’en 1351, le tsar Éticnne Douchan envoya aux écoles de Dou-brovnik, dont I» renommée s’étendait dans tonte la péninsule, ceux des ftls des premières familles qui lui paraissaient le mieux doué« pour l’étude des lettres anciennes. Dans ces école# avaient reçu leurs premières leçons un des théologiens les plus connus du commencement du xrv« siècle, Stolkoviteh (Stay), dont les Pères du Concile de Bille admiraient l’érudition et l’éloquence, et cet Elie Tsrijevitch, le favori du cardinal Alexandre Parnèse, le futur pape Paul III, qui, à l’âge de dix-huit ans, était couronné au Capitale prince de« poètes. Le« Ragusaitu se flattaient d’être de bons chrétiens et des catholiques fhlèlès ; au fond, leur véritable religion était l'Antiquité et ce culte «’est conservé chex eux jusqu’aux dernières heure« de leur liberté. Nulle part le* écrivains classique« ne sont plus connus, plus goûtas et mieux compris. Leur» auteurs vivent dans le rayonnement de Sophocle, d’Euripide, d’Ovide, de Plante etc; leurs poème« épique« sont de« contons d’IIomère et de Virgile. Dinko Ranjina, qui, dans la seconde moitié du xvi* siècle, fut sept fois placé A la tète de la République, est un disciple de Théocrite et de Martial H quelque»* une« de se« poésie« lyrique«, pleines de réminiscence« de Catulle et de Properce, chantent la