FNKrACf nous raconte que ceux de« habitant« qui n'avaient pa* été massacré« ou emmenés en as clavage se réfugièrent sur un promontoire qu ft'ahaiftxait vers la mer par de« pente« abrupt«« et que séparait des pentes du mont Berge une étroite et marécageuse lagune. Protégés par leur situation contre les razzia», le« habitants vécurent de pèche, de commerce et du produit de quelques vignes qu'ils avaient plantée« dan« la banlieue voisine, l'Astarea (Aestuarium). Entourés de tous côtés par le* tribu« «laves, ils conservaient l'orgueil de leur origine et se nommaient Romani ; leurs voisins le« appelaient Latini. I»e latin e*t resté plu* de dix siècles la langue officielle de la cité et on l’employait encore dans 1«« procès-verbaux du sénat, quand, le SI janvier 1806, quelque« officiers de Marmont le dispersèrent et réunirent la minuscule république à l'Empire napoléonieo. Jusqu'au début du Xlti* siècle, Raguse, obligée par moment« de subir l'autorité capricieuse de quelques-uns de* petits prince» serbe» qui l'entouraient ou menacée par le» Arabe» ou le« Vénitien*, demeura en général une commune autonome, sous la protection intermittente du duc byzantin de Dalmatie H de IHoclée, dont relevaient ses Comte* d s«* Consuls. Au moment de la quatrième croisade et de la fondation de f Empire latin de GonstanUnople. le« Vénitien* loi imposèrent leur suzeraineté,