XI» FftirACB formés à bonne école et le talent oourt lea rue». Le plu» souvent il« achèvent leur éducation près do* maître* italien#, suivent de près leur inspiration, copient leurs procédé«, et jusqu’à leurs travers et à leurs mnnies. La plupart cependant n’oublient pus dans cotte longue course à l’étranger leur origine et leur patrie ; bien qu'ils manient l’italien avec la infime aisance qne leur dialecte natal, s’ils goûtent pl -moment la majesté divine et la gr&cn souveraine d’une langue que Dante, et Pétrarque ont assoupllo et ennoblie, ils lui préfèrent le serbe, qu’ils ont reoneilli des lèvre* de leur mer«. Ils chantent la libre république, « qui #’e«t donné elle-même de* lois, qui n'obéit qu’à ses propre* lois »t non à de» lois étrangères. Et ta loi eat sage, la justice l’a dictée pour le citoyen comme pour l’étranger..., A Kaguse, digne d’être partout célébrée ». Le« goût* changent } le« beautés qui étonnaient no* père* nous semblent fastidieuse« ; rare« «ont le* ouvrage« des siècles écoulés qni conservent encore une vie réelle, en dehors de l'admiration convenue que prescrivent le* manuel* et qne l’on accepte pieusement, de peur d’avoir à vérifier leur verdict. Combien clairsemés sont aujourd’hui les lecteurs capables de supporter d'un bout à l'autre la lecture des chefs-d'œuvre le* plus vantée de la littérature italienne du in» siècle! L«e écrivains ragusain* souffrent dns mêmes défauts, le* longueurs, la manière, le procédé,