de leurs efforts civilisateurs. 265 remplissaient les villes, il fallait bien leur parler dans leur idiome; néanmoins les citadins conversaient toujours, entre eux, en langue grecque, même si quel-ques-uns s’attribuaient une origine non hellénique. Cette prédominance de l’hellénisme dans l’intérieur de la Turquie, fut violemment réprimée au moment de la lutte des Grecs pour la liberté. Une persécution sanguinaire s’exerça sur les Hellènes dans toute la Macédoine, en Thrace, en Bulgarie et en Roumanie. En même temps, il furent écartés de tous les postes influents,où l’on admettait de préférence des sujets d’autres nationalités. Pendant une longue génération, le nom de Grec resta, pour les Turcs, synonyme de rebelle et d’ennemi de la Turquie. Ce fut l’époque où les nationalités non helléniques commencèrent à se fortifier, par le concours des Grecs eux-mêmes. Car l’hostilité de l’administration turque rendant très difficiles le progrès et l’action des cercles grecs, ces derniers furent obligés en partie de dissimuler leur nationalité, ce qui profita surtout à 'a cause bulgare. Les Bulgares étaient, en effet regardés par le sultan, comme des sujets éminemment féaux, à cause de leur vile platitude. De plus, l’usage public de la langue grecque suffisant déjà à constituer pour les Turcs, une marque de rébellion, il arriva que, dans beaucoup de villes, les Hellènes préférèrent se servir d’une autre langue, pour leurs relations commerciales. Toutes ces circonstances favorisèrent l'extension des propagandes slave et valaque qui, du reste, n’étaient point soutenues par ces nationalités elles-mêmes, mais par la main de l’étranger. Une autre affirmation mexacte, c’est que le mouvement bulgare ne cesserait, aujourd’hui encore, de progresser, tandis que l’hellénisme perdrait de plus en plus de terrain. Ainsi, d’après M. von Mach, dans la „libre“ Bulgarie, ainsi que dans la Roumélie orientale, la fermeture de la dernière école grecque ne serait