250 Chap. XV. Numismatique de la Macédoine. assez rares, deviennent très nombreuses; ce sont des tétradrachmes: Tête de Zeus couronnée de laurier. — Rs. Ephèbe à cheval, tenant un rameau de palme ou couronnant son cheval; ou un Macédonien à cheval, barbu, avec chapeau et chlamyde; des didrachmes: Tête juvénile d’Héraklès avec peau de lion —• Rs. Jeune homme à cheval; et beaucoup de pièces divisionnaires: Tête d’Héraklès ou tête d’Apollon, très rarement tête d’Artémis, et sur le revers types divers. Les monnaies de cuivre portent: Tête d’Apollon ou tête d’Héraklès — Rs. Cavalier nu, ou massue. Le type du revers, dans les statères d’or de Philippe, est emprunté, selon le témoignage de Plutarque, aux jeux Olympiques, dans lequels ses chars furent victorieux (Alex. c. 4) : „rctg èv ’OXvujiiq viy.uç rœv ccqucctcdv èy%KQKTT(av roïg vouLGuaGi1,4 ; les types des tétradrachmes sont empruntés aux mêmes jeux, dans lesquels il avait remporté des victoires „ ïnjtm xsÀtjti“ (Alex. chap. 3). Très répandues, les monnaies de Philippe surtout les statères d’or, furent, à l’époque postérieure l’objet d’une imitation barbare, particulièrement de la part des Gaulois et des Bretons (voir ci-dessus Audoléon). Alexandros III le Grand, 336—323. Quand il fut monté sur le trône, il commença par frapper des monnaies d’argent, qui sont très rares, (336—334) avec les types de son père Philippe à l’avers: tétradrachmes, drachmes (Rs. AAE3EANAP0Y aigle sur la foudre) et pièces divisionnaires (Rs. AAEïAN-APOY un ou deux aigles sur la foudre, ou foudre), et aussi quelques monnaies de cuivre: Tête d’Héraklès juvénile, ou tête d’Apollon avec cheveux longs — Rs. AAEïANAPOY, aigle sur la foudre, ou foudre.