savants allemands, sur la question koutzovlaque. 197 peu près dans le sens de la suivante, qui provient de 51. le Prof. Dr. Théodore Mommsen: „Complètement en dehors des travaux préliminaires relatifs à votre thèse, je ne suis pas en état de répondre aux questions posées.“ Quelques-uns de ces messieurs nous conseillèrent, en même temps, de demander l’avis de M. le Prof. Weigand, de Leipzig, puisque c’était l’unique savant qui se fût occupé particulièrement de cette question. En tout cas, le résultat négatif de notre enquête, prouve définitivement que les opinions émises jusqu’ici, sur l’origine et la langue des Koutzovlaques, par les savants en relation avec la Roumanie, ne peuvent pas être considérées comme le fruit d’une recherche scientifique irréiprochable; autrement, les maîtres de la science historique ne se seraient pas si soigneusement abstenus d’émettre un avis quelconque sur ce sujet. La réponse de M. le Prof. Dr. K. Kruinbacher, de Munick, n’est pas moins caractéristique et digne d’intérêt: „Malheureusement, je n’ai jamais étudié assez à fond la question roumaine et surtout celle des Kout-zovlaques, pour être en mesure de former sur elles un jugement véritablement scientifique, d’autant moins que je ne comprends ni la langue roumaine ni le soi-disant idiome „aroumoune,“ ce qui me met dans l’obligation de renoncer à répondre à votre questionnaire. Je voudrais néanmoins dire une chose, c’est qu’à mon avis, vu la rareté des informations historiques, il est impossible, en général, d’obtenir un résultat concluant. Par conséquent, suivant la coutume générale en ce qui concerne les questions ethnographiques de la péninsule balcanique, la solution donnée à cette question dépendra de la nationalité ou des sympathies nationales des polémistes! Dans la plupart des brochures qui traitent du caractère ethnographique de la péninsule balkanique, il suffit de ré-