— 30 — «Monsieur le Directeur, « Le navire hôpital de la Marine Royale Italienne Regina d’Italia n’a pas été affrété par le Gouvernement serbe, comme votre journal de ce matin en donne le nouvelle aux lecteurs, mais a été gratuitement dan le sens le plus ample du mot mis à la disposition du dit Gouvernement pour le transport des pauvres malades et blessés des forces serbes engagés dans les opérations militaires d’Albanie. « Je vous serai gré de vouloir bien rectifier en ce sens la petite information de La Liberté à fin que le pubblique des nationalités nombreuses habitant cette ville ne tombe dans l’erreur de croire que l’Italie permette l’affrètement de quelque unité de sa flotte à une poissance étrangère ». « Il concetto della gratuità del servizio fu, d’altra parte, così ben capito da questi signori che essi sbarcarono senza lasciare la tradizionale mancia ai camerieri, ciò che fu per il personale di camera e per il sottoscritto, oggetto di viva soddisfazione. « S. ¡E. Yassilch, colonnello di stato maggiore serbo, commissario, per quel governo a Salonicco, venne personalmente a ringraziare dell’opera prestata dalla nave in favore del suo paese e si espresse nei termini più lusinghieri e suonanti caldissima riconoscenza e lasciò intendere che avrebbe ufficiato il suo governo a chiedere al governo d’Italia