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LA NOUVELLE MACÉDOINE HELLÉNIQUE.
rative de Vatéron (Kotza Matli, 4 km. 0. de Cozani) à acheter une vingtaine de métiers. Il créa à ses frais les ateliers d’Araboussos (Obar, 10 km. N.-E. de Giannitsa), de Poroïa (20 km. E. du lac Doïrane, proche de la frontière), de Granitis (Iouredjik, 24 km. N.-N.-O. de Drama), de Néa Carvali (sur la côte, <S km. E. de Cavalla), qui occupent chacun entre 150 et 300 ouvriers, voire le dernier 500. La société, qui a pris la haute main sur ces fabriques, rembourse les dépenses de l’Office sur les bénéfices annuels. L’État a suivi cet exemple : il a fondé à Toumba, faubourg Sud-Est de Salonique, un autre atelier de tapis d’Orient : 200 ouvriers et ouvrières livrent quatre tapis par semaine (à 8 000 drachmes chaque), gagnent 40 drachmes par jour (2 dr. 50 par
1	000 nœuds). On entre : les métiers à main claquent ; les doigts agiles amènent la laine de couleur sur la trame de fils tendus, devant des dessins adressés de Paris ou de Londres.
    Si la prospérité de l’Anatolie était due à ses habitants, ceux-ci, maintenant, font la fortune de la Grèce, de l’agglomération athénienne, des fabriques dispersées en Macédoine. Ainsi la révocation de l’édit de Nantes porta-t-elle, jadis, l’industrie française aux Pays-Bas et en Prusse.