126 LA NOUVELLE MACÉDOINE HELLÉNIQUE. Constructions...................91,25 %, soit drachmes 266 394 300 Travaux d’aménagement (égouts, canalisations, voiries)....................................................3,87 %, soit — 11 294100 Dépenses d’entretien (vidange, nettoyage, etc.).... 4,23 %, soit — 12 347 100 Divers............................................0,65 %, soit — 1 889 100 Total............................drachmes 291 924 600 dont pour la Macédoine........................ — 15 076 500 Ainsi la tâche première de l’Office autonome fut l’installation des réfugiés sur les plaines de la Macédoine : cette œuvre agricole demanda près des 3 /4 des dépenses globales. Dans le dernier budget, celui de 1928, sur 245 et 682 millions de drachmes consacrés aux établissements agricoles, la Macédoine en exigea encore 171 500 000 et 479 500 000 1 : En revanche, sur ce même budget est prévue une somme de 67 millions de drachmes pour les établissements urbains, dont 55 millions pour les constructions ; là-dessus, la Macédoine n’absorbe que 25 millions de drachmes, environ la moitié, proportion plus forte que les années précédentes, se répar-tissant entre les villes de : Salonique....................................................11 100 000 drachmes Verria......................................................5 625 000 — Flôrina......................................................3 870 000 — Catérini..........................................3 750 000 — Pravi........................................................3 750 000 — Chryssoupolis .............................................1 875 000 — Enfin, il faut compter encore les dépenses faites directement par l’Ëtat grec, qui, outre le service annuel de l’emprunt (qui exige par an 292 millions de drachmes), outre le paiement des terrains expropriés (qui coûtèrent, au 1 /10 de leur valeur, 57 millions en indemnités aux propriétaires), affecta de 1922 à 1927 une somme de 1 438 millions de drachmes à l’établissement des réfugiés. L’emprunt de 1928. — Ces dépenses croissantes rendaient insuffisantes les sommes dont l’Olfice disposait. L’emprunt de 1924, émis en vertu du protocole de Genève, souscrit à la fois à Athènes, Londres et New-York (couvert 5 fois et demi à Athènes, 20 fois à Londres), avait produit net 9 millions de livres, soit (au change de £ = 300 dr.) 2 700 millions de drachmes. Il n’avait permis d’établir que 147 211 familles rurales, de construire des maisons que pour 24 000 familles urbaines, soit d’installer environ 700 000 réfugiés, les deux tiers (sur un million de réfugiés qui avaient besoin d’une aide). L’œuvre n’était donc pas achevée, à la fin de 1926. D’autant plus que les 7 500 000 livres, consacrées aux établissements agricoles, ne permettaient qu’un secours de £ 51 par famille, somme très inférieure aux besoins mêmes 1. Répartis ainsi. Chiffres du budget provisoire basé sur les disponibilités de l’Ofïice, et du budget définitif, dont l’exécution était subordonnée à la réalisation de l'emprunt nouveau (réalisé en 1928): Grèce totale Macédoine (En millions de drachmes) - - B* provisoire B* définitif Bl provisoire Bl définitif Bêtes......................56,2 160 39 120 Maisons....................45,6 120,1 35 62 Instruments agricoles .... 7,2 15,7 2 9 Prêts en espèces............52,8 70,2 41 49 Travaux publics............36,9 132,2 17,5 86,9 Hygiène....................5 5 Frais généraux..............39,8 140,2 32 109,8