306 SALONIQUE. tiers, bouchers, groupés par profession, chacun dans leur angle. Les boutiques d’aliments périssables ont été orientées vers les marchés ad hoc. Mais les autres corps de métier se sont regroupés à leur guise dans ce dédale de rues régularisées, souvent couvertes, avec nombreuses cours intérieures et éclairées. En somme, un bloc de 42 000 mètres carrés, où trouvent place 1 000 magasins, réservés à ce Fig. 41. — La reconstruction de Salonique. Plan détaillé du centre de la ville (zone incendiée) en voie de réalisation (communiqué par le service du Plan de la ville). Les monuments actuels sont pochés en noir. — Les parties hachées indiquent les monuments et établissements publics à construire. — Les parties grisées représentent les maisons particulières édifiées jusqu’en 1929, 2/3 du nombre total. Parallèles à la mer, les rues Tsimiski (nouvelle), Egnatia et Saint Dimitrios (élargies). — Perpendiculaires, les rues Vénisélos (aboutissant à l’ancien Konak) et la nouvelle avenue (aboutissant à la future « Place Civique » et à l’église Saint Dimitrios). commerce de détail, toujours pittoresque et vivant. Non loin, et à proximité du port, sur une large place expropriée doit s’élever, sur de vastes plans (3 000 mq.), la Poste, et, derrière, la Banque. Des bazars, une avenue conduira à la « Place civique », au « centre administratif », maintenu provisoirement dans le vieux Konak des Turcs. On conservera au milieu des jardins ce bijou de briques byzantines, l’église de la Vierge du xie siècle et, vis-à-vis, le Bey Hammam, les bains turcs, parfaitement conservés dans leurs revêtements de mosaïques. Au milieu, sur la grand’place,