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SALONIQUE.
sibles. La richesse même de la ville de Salonique peut lui permettre de contracter les indispensables emprunts.
    Tous ces travaux dépendent en effet de la situation financière de la ville. Or, Salonique est à cet égard dans un état satisfaisant. Elle est la seconde ville de Grèce par l’importance de ses revenus (59 509 000 drachmes) et, malgré les dépenses d’assistance aux réfugiés, en cette année fiscale 1927-1928 les dépenses sont inférieures (57 227 000 drachmes). Durant ce même exercice, le budget d’Athènes était en déficit de 10 millions de drachmes. Sans exagérer la prospérité de Salonique, on peut dire qu’elle peut contracter les emprunts nécessaires à sa transformation en ville moderne.