— 342 — fit allusion à une « nationalité italienne » en Dalmatie. Mais alors, II Dalmata ne se considérait pas non plus comme l’organe d’un « parti italien ». Il n’admettait qu’« un parti autonomiste ». Et en 1885, pendant une ardente lutte électorale pour le Parlement de Vienne, le chef incontesté de l’autonomie dalmate, Lapenna, protestait hautement contre l’insinuation que le parti de l’autonomie fût « un parti italien ». A ses paroles modérées, le président de la cour d’appel, Defacis, pendant les élections de 1885, répondait en qualifiant grossièrement « langue de la Scrovatie »1 la langue de l’immense majorité du pays, langue exaltée par Tommaseo et respectée par les pères de l’autonomie, heureux de s’appeler Slavo-Dalmates et par le néfaste Lapenna lui-même. Réunions de la Cuisine des savants. Dans des entretiens cordiaux se rencontraient Nicolas Pozza, patriote ragusain, le moine serbe orthodoxe Milas, Jean Vrancovitch, des îles dalma-tes, le professeur Boglitch, le ragusain Klaitch, Siméon Stermitch de Valcrociata, Afritch et Nicolas Katitch, l’artiste professeur Smiritch et l’avocat Ghiglianovitch, Rougier, Manzin, zara-tins, qui tous, plus tard, passèrent dans le camp italien. A cette époque, ils étaient slaves. Leurs 1 Langue du pays des truies.