- «49 — et vous avez sensiblement perdu de votre vigueur. « Donc vous avez, sous tous les rapports, besoin de secours et d’appui. Mais, qui peut, sans calculer son propre avantage, vous offrir cet appui et ce concours plus cordialement que votre frère ? Nous sommes prêts à vous assister de toutes nos forces ; et nous plaçons dans votre caractère la confiance que, en proportion de vos forces, vous aussi vous nous accorderiez. « Votre pays, la Dalmatie, écroulée mais belle, est la mère de notre nation, le berceau de notre gloire, la fille de notre plus glorieux esprit national ; Cela nous ne . l’oublierons jamais. « Loin de nous n’importe quel souci intéressé, relativement à l’union nouvelle. Nous ne voulons pas entamer votre liberté, vos usages, votre autonomie. Chacun aime son propre bien, et pas même un frère ne doit l’entamer s’il veut maintenir vivant l’amour fraternel. « Loin de nous la pensée de vous induire à accepter nos usages ou nos lois ; à prendre parmi nous des fonctionnaires ou des maîtres. De même, nous n’avons nul dessein de vous placer jamais sous l’autorité de l’administration militaire à laquelle, en deçà du Vélébit, est soumise une partie de notre nation. « Nous n’avons qu’un seul et unique désir : voir la Dalmatie recouvrer à son tour sa cons-