— i4o — fluence sur la question d’Orient et sur l’affranchissement de nos pauvres frères opprimés depuis tant de siècles malgré les efforts de la diplomatie européenne, sous le joug si pesant des Turcs. Cette influence, la Providence nous l’a donnée et la main cruelle de l’étranger ne pourra plus nous la ravir, pourvu que Dieu et la destinée nous soient propices. — Ou bien, on ne reconnaît pas la Dalmatie pour une province slave et on lui réserve un autre avenir ; et alors, avec un publiciste français qui traitait une toute autre question, nous dirions : en pareil cas, les unionistes et les anti-unionistes parlent deux langues qui ne se ressemblent pas et leurs principes sont si opposés entre eux que, dans l’application ils s’annuleraient réciproquement. Ce qui est vérité et justice pour les uns, devient, pour les autres, mensonge et iniquité. En pareil cas, les discussions ne peuvent que mieux faire ressortir l’impossibilité d’une transaction et la victoire d’un et de deux partis sur l’autre. Nous avons la conviction, —répétons-le avec lui — que le parti du progrès et de la liberté, et nous ajoutons de la nationalité, n’est pas celui qui devra succomber. » Et dans ce perpétuel conflit entre les prémisses adoptées et les conclusions repoussées, les hommes du parti italien-autonome, retranchés dans la citadelle un peu démantelée de Zara, se mirent hors de tout contact avec les masses populaires. La vie nationale, avec ses