CONCLUSION Notre tâche est terminée. Dans ces pages nous avons voulu démontrer et nous nous flattons d’avoir, par des documents irréfragables, démontré que, pour la Dalmatie, il n’y a pas de problème national ou que s’il y en a un, il se réduit au conflit d’une culture et d’une nationalité. Nous avons démontré que ce conflit est depuis longtemps dépassé par l’indiscutable triomphe de la nationalité sur une culture certainement bienfaisante mais tout à fait étrangère au sentiment national du peuple dalmate. Nous avons, d’après les documents contemporains, prouvé que la Dalmatie, terre purement slave, fut reconnue et solennellement proclamée telle par les pères et les aïeux des Ita-lo-Dalmates d’aujourd’hui, rares survivants du complet naufrage d’un parti étranger au génie populaire, poignée d’hommes qui maintenant essaie d’exploiter une situation internationale pour contraindre le peuple dalmate à prendre une attitude politique nationale qui n’est pas la sienne. En outre, nous avons démontré que l’Au-