— 352 — établis les rapports réciproques entre citoyens ne doivent pas être changées, excepté dans la mesure d’une réforme judicieuse propre à les améliorer; elles ne s’opposent pas à ce que nous vivions d’une vie plus puissante, plus en rapport avec l’esprit de la nation à laquelle appartient notre peuple; elles ont aussi pour but de faire participer à cet esprit tous les Dalmates indistinctement, quelles que soient leur naissance et leur situation. « Eveiller à la vie nationale le peuple tout ensemble, c’est la seule manière de faire l’éducation des citoyens, de les délivrer de l’esclavage de l’ignorance, source des malheurs et des crimes. Alors l’agriculture, cet art pratiqué par la plus grande partie des Dalmates, l’art nourricier universel, mais qui nourrit surtout les propriétaires et les cultivateurs, pourra, d’un commun accord, être efficacement favorisé. « La prospérité de l’art agricole donnera la vie aux arts qui sont ses frères ; et l’on verra la prostration actuelle céder devant l’activité d’un peuple libre, appliqué à l’industrie et au commerce des nations, génie des sociétés modernes. «La marine dalmate, qui, par la soüdité de ses navires et par la vaillance de ses équipages, est la première de la Méditerranée et qui, nulle part ailleurs, n’est la seconde dans l’ample développement des relations nationales avec des peuples frères, trouvera chez elle le