monde de la domination germanique : chaque peuple à son tour, dans les deux hémisphères, déclare qu’il nous doit d’avoir conservé sa civilisation propre. Il semble que la France n’ait connu tout l’éclat des rayons de sa gloire que lorsqu’ils sont revenus vers elle, réfléchis par l’admiration du monde. Et quand ce peuple se retourne vers l’orient de l’Europe, qu’il considère de ce côté ses amis, ses ennemis, sa politique, il craint de ne trouver dans cette partie du monde que déboires et déceptions. N’es t-il pas naturel que ce peuple vienne à penser qu’il est sans doute mal préparé ou mal armé pour cette politique orientale et qu’il se détourne de l’héritage de Byzance ? — Sans doute, mais n’oubliez pas votre ennemi que vous combattez^ontre qui vous devrez prendre des garanties après l’avoir combattu et qui n’a plus d’autre espérance que de rassembler l’Orient sous ses lois pour le jeter sur vous quelque jour... Je souhaiterais seulement que ce livre pût soumettre quelques réflexions de cet ordre aux esprits français que tenterait le désintéressement oriental. E. F. \