I 44 DE LA SUCCESSION d’aUTRICIIE sermann ('), qui n’était là sans doute que pour démontrer combien peu les grandes forces économiques d’Allemagne, puissantes par elles-mêmes, se soucient de la qualité de leurs représentants parlementaires : « Le Comité central du parti national-libéral affirme de nouveau que des garanties nécessaires à sa sécurité militaire, économique et politique ne peuvent être données au peuple allemand sans des agrandissements de territoire à l’est et l’ouest et l’accroissement des colonies. « Cette sécurité, qui ne doit pas reposer seulement sur des contrats, mais encore sur la force de l’Allemagne, est particulièrement nécessaire à l’égard de l’Angleterre, l’ennemie principale de l’Allemagne. « Le Comité se déclare d’accord avec la fraction nationale-libérale du Reichstag et reconnaît comme elle la grande valeur du sous-marin, qui est la meilleure arme qu’on puisse employer pour vaincre l’Angleterre et pour hâter la fin victorieuse de la guerre. « Le Comité prie la fraction nationale-libérale du Reichstag d’intervenir avec la plus grande énergie, afin que le Gouvernement fasse pleinement usage de la liberté qu’il s’est réservée dans sa note à l’Amérique. Il est à craindre, en effet, que les Etats-Unis ne remplissent pas les conditions énoncées dans cette note. « Le Comité déclare de nouveau qu’il approu- (i) Bassermann représentait au Reichstag actuel une circonscription rhénane.