CONCLUSIONS Telles sont, à l’heure présente, les relations des peuples aux frontières méridionale et orientale du germanisme. Faut-il conclure ? et même peut-on conclure ? Y a-t-il quelque lien politique entre tous ces Slaves, qui puisse quelque jour resserrer cette immense ceinture qu’ils forment, de la Yistule à l’Adriatique, autour du Germain et de son fidèle Hongrois? Aucun, semble-t-il. Aucun intérêt commun au Tchèque de Bohême, au Slovène d’Illyrie, au Polonais de Prusse ou de Russie. De ce voyage à travers ces marches morcelées par l’histoire, parmi ces peuples déchirés par les schismes, je crains qu’il ne reste un souvenir de complexité, de confusion politique, et peut-être jugera-t-on que cette confusion n’est pas seulement dans le récit de l’auteur. Reviendrons-nous donc dire au chancelier à Berlin que ses craintes étaient vaines du grand tumulte slave, que les peuples voisins s’agitent dans de locales discordes, et qu’enfin, pour son repos, il u’y a pas en Europe de « politique slave » ? Il est si vrai, cependant, que la politique germanique, j’entends la politique de la race germanique hors de l’Empire, est en Europe une forte réalité ; et uon pas seulement une politique vague d’idéale