LE PRÉTENDANT - iUITTELEUROPA
brochures, revues et volumes. C’était, avant la Révolution russe, le choix des deux routes de l’expansion teutonique, la route occidentale, maritime et coloniale, celle de Rio, de Ruenos-Ayres, et de Pékin, ou la route continentale de l’hégémonie européenne par Vienne, Pesth et Constantinople.
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  Querelle longue, confuse et complexe. Querelle de l’ordre économique, et qui, par conséquent, domine toute la politique allemande ; querelle où les partis sont confondus, et où l’on distingue pourtant quelques éléments de politique intérieure.
  Les partis de droite, conservateur, conservateur libre, parti de l’Empire, nationaux-libéraux, prirent aussitôt l’offensive contre le chancelier et les Petits-Allemands du Mitteleuropa. Ils partaient en guerre non contre le Mitteleuropa lui-même, qu’ils entendent bien réaliser, mais contre la politique qui prétendait limiter au Mitteleuropa les ambitions germaniques et les profits de guerre. C’est la querelle de l’abdication occidentale que le Parlement allemand n’a pas encore voulu consentir. La haine de l’Angleterre a ramené vers l’Occident les regards du peuple.
  Cette Fronde qui a fini par lapider Bethmann a commencé par une déclaration des nationaux-libéraux du 21 mai 1916, qu’il faut citer pour ses termes très nets. Les nationaux-libéraux étaient alors présidés par le turbulent et vulgaire Bas-