LE « DE CUJUS » Iig a promis qu’ils retrouveront avant le jugement dernier une révélation et une foi simplement différées. L’Église a été la confidente et l’associée de toutes les pensées extérieures de l’Autriche. Et comme l’Autriche n’avait de politique extérieure que balkanique et orientale, les missions franciscaines, jésuites, mille variétés d’ordres congréganistes partirent pour l’exploration orientale, pour la plus grande gloire et le plus grand profit de l’Empire et de la Royauté « Apostolique ». Merveilleux système et si parfaitement convenable pour cet Orient balkanique où nul ne sait distinguer la nationalité de la religion. Puisque la Russie, en ces pays, c’était alors l’orthodoxie, il fallait montrer l’Autriche catholique. Cette politique s’épanouit dans son plein triomphe au Congrès eucharistique de Vienne, au mois d’août 1912. On y fit venir, tous frais payés, tous les ecclésiastiques d’Orient qui voulurent s’y rendre. De l’Inde â l’Hellespont les messagers coururent pour réunir les moines de toute communauté et de tout rite. Concile, pèlerinage, assemblée populaire, l’ordonnance en fut solennelle et la pompe magnifique. Pour la manière dont on acquitta les frais, il courut longtemps en Autriche une piquante histoire (‘). Ce fut un vrai dénombrement, une revue d’appel des sentinelles autrichiennes de l’Orient. Les quelques Occidentaux égarés en cette entreprise (i)Elle a été contée par M. Yacktchitch dans le Temps du 20 août 1917-