IMAGES VÉNITIENNES Elles achèvent, en la pierre où elles s’effritent, leurs vies accoutrées et contrefaites. Je suis l’une d’elles, et nous sommes parentes de ces pygmées d’Afrique, au teint basané sous leurs vifs turbans à aigrettes, qui mêlent aux festins de Véronèse leurs souquenilles éclatantes et barbares et qui, dans la* fresque de Tiepolo, au palais Labbia, soutiennent de leur poing nègre la queue en satin d’argent de la belle reine Cléopâtre. » — 90 —