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DANS L’ORIENT BYZANTIN
resplendissante, qu’on disait que Sainte-So-phie, au lieu de recevoir de la lumière, semblait en émettre elle-même.
  Les contemporains ont été profondément impressionnés par cette magnifique construction et,très vite, tout un cycle de légendes a’est accroché autour de la coupole de Sainte-Sophie. On sait le rôle que joue en Occident, dans la construction des cathédrales gothiques, un personnage surnaturel, qui n’est autre que le diable. On se souvient de tant de légendes racontant les contrats maléfiques, par lesquels l’architecte, pour achever sa cathédrale, n’hésite pas à vendre son âme au démon. L’Orient, lui aussi, n’a pas cru pouvoir expliquer par des raisons purement humaines la constructien de la merveille de Sainte-Sophie; lui aussi a considéré qu’il était nécessaire d’y introduire le surnaturel; mais, plus dévot ou, si l’on veut, plus respectueux des choses saintes, c’est non pas au diable mais à Dieu même qu’il a fait honneur de la construction.
  La légende raconte que c’est un ange qui apporta à Justinien le plan de sa cathédrale, que c’est un ange qui lui suggéra la forme