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DANS L'ORIENT BYZANTIN
de l’art chrétien — jadis déjà le marquis de Vogüé, dans son beau livre sur les Églises de Terre Sainte, avait entrevu la véritable solution. Les Pères Vincent et Abel ont pu, par d’attentives et minutieuses recherches, apporter à ce problème controversé une réponse définitive et qui renouvelle l’étude du monument.
  Je ne suivrai point le Père Vincent dans la délicate et laborieuse analyse qu’il a faite du sanctuaire de la Nativité, examinant sur place chaque détail de la construction, scrutant l’ordonnance du plan, notant les dispositions de la structure : c’est là affaire de technicien et de spécialiste, dont on trouvera le minutieux exposé dans le livre. Aussi bien, seules les conclusions importent. Ce qui en ressort, c’est que, dans sa forme actuelle, l’édifice montre clairement deux époques et deux procédés, que l’état de la façade implique avec certitude des remaniements ultérieurs, que la structure des absides du transept ne s’explique que par l’hypothèse d’un raccord postérieur, que le monument, en un mot, n’est point d’une seule venue et qu’il fut autre primitivement qu’il nous apparaît aujourd’hui.
, Et, dès lors, il devient facile de retrouver la physionomie de l’église bâtie par Cons-