274 DANS L’ORIENT BYZANTIN avec la parure resplendissante de ses peintures anciennes à peine altérées, ce fut, dans tout le monde savant, un émoi sans pareil. Pendant qu’avec un soin, qui aurait pu être plus attentif, on s’occupait de consolider et de conserver le monument, de toutes parts on entreprit, de façon d’ailleurs souvent incomplète et hâtive, l’étude des inscriptions et des fresques qui le décoraient *. Pourtant, quoique depuis des années on ait beaucoup parlé de Santa Maria Antica, nous attendions toujours, sur ce monument d’importance essentielle, une publication définitive. Des jalousies un peu mèsquines, sur lesquelles il est inutile d’insister, l’ont assez longuement retardée ; et, pendant ce temps, les peintures, insuffisamment protégées, incom- 1. Je cite, parmi ces travaux assez nombreux, ceux qui semblent les plus importants : [Rushforth, The church of Santa Maria Antica (Papers of the British School of Rome, t. 1), 1902; Venturi, Storia dell'Arte italiana, t. II, 1902; de Grüneisen, Studi iconografici in Santa Maria Anlica (Archivio dclla Soc. romana di storia patria, t. XXIX), 1906; Wilpert, Beiträge ¿ur christlichen Archäologie (Röm. Quartalschrift, 1906 et 1907) et une importante monographie, Santa Maria Antiqua (l’Arte, t. XIII), 1910. Un article anonyme, public en russe dans la revue Zerkow (1908), présente cet intérêt, de reproduire au complet la collection des photographies prises par le ministère de l’Instrufction publique. Naturellement il est question de Santa Maria Antica dans les monographies, relatives au Forum, de Huelsen (1904), trad. française de J. Carcopino (1905) et de Thédenat (1906), ainsi que dans la Rome de Ber taux, t. II, 1905.