CONSTANTINOPLE BYZANTINE
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veilleuses se détachant sur des fonds de bleu et d’or. Aujourd’hui cette partie de la décoration manque dans l’harmonie de Sainte-Sophie. Les mosaïques ont été recouvertes par les Turcs d’un badigeon blanchâtre, à travers lequel on les entrevoit à peine; pourtant elles existent toujours, et comme, vers le milieu du dix-neuvième siècle, sur l’initiative d’un sultan, elles ont été momentanément débadigeonnées et restaurées, nous savons avec précision quelle en était la disposition.
  Ici c’est un ange, d’une rare beauté, qui se trouve à l’entrée de l’abside. Ailleurs des figures de saints s’alignent sur le mur de droite et de gauche entre les grandes fenêtres. Enfin, au-dessus de la porte d’entrée, de la porte royale, une image magnifique, que tous ceux qui ont été à Constantinople se souviennent d’avoir entrevue comme à travers un brouillard, montre le Christ entre deux médaillons représentant la Justice et la Paix, et un empereur— qui n’est pas Justi-nien, mais il n’importe — pieusement agenouillé à ses pieds.
  Tout cela était mis en vaieur admirablement par la lumière merveilleuse que les fenêtres de la coupole versaient à l’intérieur de l’édifice, par cette grande lumière si