132 HISTOIRE DE VENISE. toute» cc» faveurs viennent des avis cl mémoires de Jacques Pierre, qu’ilz ont envoyez au grand-sei-gneur. » tu ht) lettre du même à M. de Puysieulx, du 2Ü octobre 1018. u Julien (/'«m«c) a mis en liberté cc gentilhomme de M. de Lcsdiguières, qui estoit prisonnier, cl lui a donné pour ses dommages cl inléresls, douze cents . escus. Le prince l'ha aussy faict chevalier, et honoré d’une médaille et chaîne d'or (Cecieit remarquable; il était di/flcile qu'un protégé du maréchal de I.estli-tjuières fût puni comme complice d'une conspiration dont ce seigneur sarail tout le secret). Hz mettront un du ccs jours hors des prisons le capitaine Tournon, cl cet autre qui avoit esté soldat du capi- j laine Jacques Pierre.NéanUnoini Ton lia faict mourir encore deux autres François dedans les prisons, qui estoient gents de néant, accusezd'avoir voulu vendre et livrer Crème à don Pedro; et pour ce que les Ecbada {les Vénitiens) ont veu la dérision cl le mépris auxquels csloit venue parmi le peuple ccslc grande conjuration, ilzont voulu que le procczrn ayl j esté veu en plein séual;ct pour donner à cognoistrc que le péril a esté plus éminent que l'on ne croit, ilz ont ordonné des gardes en la place de St.-Marc, pendant que le sénat et le grand-conseil se iiendroient, et que l'on donneroit mille ducatz aux pauvres, et qu'il seroil collégialement, c'est-à-dire sans l'assis-sancc des ambassadeurs, célébré une messe où le Te I>vum laudamus se chantera, en signe d'actions de grâces qu'ils rendent à Dieu de les avoir préservez d'un si grand danger. ■ Ccslc délibération, ainsy faictc hors de temps, a esté aussi mal reçue que ccs premières terreurs paniques, et n'ha rien changé de l'opinion commune. ■ ,-tutrv lettre du même au même,du! novembre 1018. « Le vendredy suyvant uia dernière dépesche, cette messe solennelle fust célébrée avec procession alentour de la place de Saint-Marc, et cc jour-là fust solemnisé comme celui de l’asques, et le tout pour abuser la simplice brùjata. Ensuite de cela, l'on ha donné ordre aux ambassadeurs, de faire part de ccslc conjuration aux cours où ilz résident; et, à cc que j’ay sceu, trois ducales ont été expédiées en France cl à Turin à ccl effet. Vous verrez, monsieur, ce que l'on vous en dira. Mais de de-çi, l'on n'en a parlé à aucun verdomer (msmtma$aét»r),tc doublant bien qu'ayant esté tesmoings de ce qui s'csl passé, ils y ajouteroient peu de foi. L'on m’a aweuré que cc Monlcassin, immédiatement après estre arrivé en Candie, y avoit esté tué en une querelle d'allemand, qui lui avoit esté dressée, que l’on attribue à quelques vues de Julien (VeniseJ, de se défaire de ce mauvais garnement, qui eust pu le révéler secret de cc mystère. » PIÉCES REt. AVIVES AC DtC d’o'SOJI. Copia de carta que cscricio su magestad el rey don Felipe quarlo, nro señor, a la duquessa de Os-suna. (10 avril 1021.) El IUt. Duquessa deOssuna, prima losexccssosdcl duque vuestro marido han passade tan adelante, que con desplacer mió me be hallado obligado a poner su persona en buena garda, por convenir tanto en todos tiempos el dar lugar a la justicia especialmente en el principio de my rcynado, inas puedesse creer que con las cosas que tocaron a vuestra persona y casa, se tendrá la qucula quees razón : y al cardenal Zapata cscrivo que con todo cuidado y brevedad os acomode de passarc y que a la persona de ese Ileyno que vos quisicredcs elegir por el decoro de vuestro acompanaincnto, lo dejo que ricevcre agradable servicio en que haga la tornada. Madrid, 10 de abril 1001. El IUv. Hespuela a la dicha carta de la duquessa de Ossuna. Sivor. Por la carta que me mando cscrivir vuestra magcslad, de 10 del passado, be conocido que pudiera tener mejor dicha della que tengo pues muestra V. II. el poco gusto que ha Icnito y tiene del duque de Ossuna mi marido pero conforme a su real grandeza, meassegura que no obstante lademonstracion que ha hecho con el, mandara vuestra magestad tener qucnla con ini persona y casa la suplico se sirva lan bien de considerar que resoluciones semejantes ilc reyes, lan grandes como vuestra magestad, importan tanto a la rcputaciou de vassalos fieles, como es y ha sido siempre el duque, en sua real servicio, que no ordenando que se mire por la snia; muy mal se mirara por la inia conficsso a V. M.que como a rey nalurel mío be de sujetarme a todo quanto quisiere y gustare disponer de mi casa y de lodos los dclla, pero quando se oca alo que puede importar a la nominación del juicio que fácilmente hara lodo el mundo. \ icndolo que se vee no fuera yo quien soy si tuviera menos sentimiento del que tengo v muestro a V.U. conociendo el amor fidelidad y zelo que el duque ha tenido siempre de serviré a V. M. y a su real corona, en cayo testimonio ha