ü90 CHAPITRE XXVII. * CHAPITRE XXVII lERDIÏVAlNp \ ; l.’AUTHICIlE A LA VEILLE DE LA llEVOI.U I IO> (IÎÎ3I5-18Ï8). La staatsconfereiu.— Affaires de Pologne; occupation de Cracovie; les massacres de Galicie (1846). — Progrès de l’esprit public; la diète de Bohème; Havlicek. — L’esprit public en Hongrie; les Magyars et le slavisme. — Les peuples de la Hongrie. — L’esprit public à Vienne. I.a KlaatNconfercuz. François mou/ut le 2 mars 1835. Il fut regretté des Viennois que le souvenir'de tant de rudes épreuves et la bonhomie du souverain avaient attachés à sa personne. Dans les provinces, le bruit courait qu’il avait acquis une fortune gigantesque et qu’il la laissait à ses sujets. Le peuple attendit avec impatience l’ouverture de son testament. On y trouva les lignes suivantes qui méritent d’être reproduites ici : « Je lègue mon amour à mes sujets. J’espère que je pourrai prier le Seigneur poureux; je leurdemande de montrer à mon héritier légitime la fidélité et le dévouement dont ils ont fait preuve à mon égard. Je remercie tous les fonctionnaires qui m’ont bien servi. » Louis XIV n’eût point parlé un autre langage. Le successeur de François II, Ferdinand IV, était peu propre à recueillir le lourd héritage de la monarchie. D’une constitution délicate, sujet à des attaques d’épilepsie, il était à peu près incapable de gouverner par lui-même. Même dans ses inter--valles de santé, il n’avait ni l’esprit lucide, ni la volonté ferme : la signature royale était pour lui une véritable