l’autkiche sous marie-thérèse 365 maires existaient à peine; l’enseignement des gymnases était plus que médiocre. L’Autriche était dans un état d’infériorité pitoyable vis-à-vis de la France et même de l’Allemagne du Nord. Ce fut un étranger qui fut chargé de relever le niveau des étude«. Le Hollandais Gerhard van Swieten, professeur de médecine à l’Université de Vienne, médecin de Marie-Thérèse, président d’ailleurs fort peu libéral de la Commission de censure, a attaché son nom à cette réforme importante. Les écoles devinrent des établissements d’Élat. Une ordonnance du 7 février 1749 réserva au gouvernement le droit de nommer les professeurs de l’Univer-sité de Vienne; plus tard les gymnases des jésuites et des piaristes furent placés sous le contrôle del’Etat. Une résolution impériale du 24 septembre 1770, porte que : Das Schulwœen ist uncl bleibt allzeit ein polilicum, « l’organisation des écoles est avant tout une affaire politique » ; ce principe poussé jusqu’à l’exagération aboutissait à de singulières conséquences : on n’admettait pas tout le monde aux universités et nul ne pouvait aller étudier à l'étranger sans l’autorisation de l’Etat. Les livres mêmes de théologie furent soumis à la censure gouvernementale, censure d’ailleurs fort rigoureuse et souvent aussi intolérante que celle des ecclésiastiques. Elle interdisait jusqu’aux œuvres classiques, celles de Machiavel par exemple. Un grand nombre d’établissements furent fondés pour la jeunesse noble, notamment celui qui existe encore aujourd’hui sous le nom de Theresianum ; des maisons d’orphelins furent ouvertes. En 1766 on établit la commission des études et de la censure. La suppression desjésuites eut sur les destinées de l’enseignement une influence capitale. Cependant, comme le personnel enseignant n’était pas assez considérable, il fallut recruter la plupart des professeurs parmi les exjésuites. Un nouveau règlement d’études fut inauguré en 1775. Il a été appliqué jusqu’en 1850. Mais le plus grand mérite de Marie-Thérèse, c’est d’avoir fondé les écoles primaires. Jusqu’à 1770 , lVnseiirne-meot primaire proprement dit n’existait pas, Les p>a-