NOTE SUR L’ORTHOGRAPHE DES NOMS PROPRES. XXXI un ouvrage de ce genre déployer le luxe typographique qui distingue celui de M. Elisée Reclus. Les lettres accenluées que réclament les mots magyars, tchèques, croates, polonais, slovènes, sont trop nombreuses Ipour que nous ayons songé à les faire graver toutes. |0n ne trouvera dans ce volume que les plus importantes. Voici quelle en est la valeur : ë = ié. Ex. Podëbrad, prononcez Podiébrad, 6 = tch ou tj. Ex. Stratimirovid, — Stratimirovitch, c=tch. Ex. cech, — Tchekh, r=:rj. Ex. Bfetislav, — Brjétislav, é = ch. Ex. Lihuse, — Libouclié. Nous n’avons donné que ces cinq lettres. Des considérations d’ordre purement typographique ne nous ont pas permis de les faire graver en majuscules. Il aurait fallu élargir les interlignes et par suite modifier la justification de l’ouvrage tout entier. On trouvera sur nos cartes l'orthographe définitive de certains noms qui ne se présentent que sous une forme approximative dans le texte imprimé. Nous avons également restitué aux noms des personnages historiques l’orthographe nationale, toutes les fois qu’elle n’exige pas l’emploi de certains signes qui font défaut à notre imprimerie et dont la gravure nous eût enlraîné trop loin. Il y aurait pédantisme à exiger que le lecteur apprenne à prononcer d’une façon absolument correcte les noms tchèques, slovènes, polonais ou hongrois. On ne peut exiger pour ces langues peu connues ce qu’on n’oserait même pas demander pour l’allemand, l’anglais, l’italien ou l’espagnol. L’important, c’est que le lecteur, mis en garde contre le mensonge souvent volontaire de certaines transcriptions, s’habitue à reconnaître aux noms en question une physionomie propre,