ao6 l’empire byzantin sous les paléologues sur le littoral, Anchialos, Mesembria, l’Athos, et le Péloponèse qui, reconquis presque complètement sur les Latins, devenait alors comme le centre de la nationalité grecque. Malgré les efforts héroïques de Jean Hunyade, qui battit en i443 les Turcs à Jalovatz, malgré la résistance de Scanderbeg en Albanie, les Ottomans poursuivaient leurs avantages. En i444> ® bataille de Varna, le dernier grand effort que tentait en Orient la chrétienté était brisé ; le duché d’Athènes se soumettait aux Turcs; la principauté de Morée envahie ( 1446) était obligée de se reconnaître tributaire ; Jean Hunyade était défait à la seconde bataille de Kossovo (i44^)- Constantinople seule survivait, citadelle inexpugnable, et elle semblait à elle seule constituer tout l’empire. Mais, pour elle aussi, la fin était proche. Mahomet II, en montant sur le trône (i45i), avait le ferme dessein de s’en emparer. Byzance et les Latins. — Au lieu d’aider à la défense de l’empire, les Latins établis en Orient, Vénitiens et Génois, n’avaient fait que profiter égoïstement de sa détresse et précipiter sa ruine. Établis par Michel Paléologue à Galata, en face de Constantinople (1267), installés sur la côte d’Asie Mineure et dans la mer Noire, les