LA CRISE DE L’iNVASION BARBARE J tage encore vers l’Occident; en 402, il envahissait l’Italie; il y revenait en 410> s’emparait de Rome; et, par l’établissement définitif des Wisigoths, en Gaule et en Espagne, le péril qui menaçait l’empire d’Orient se trouva conjuré. Trente ans plus tard, les Huns entraient en scène. Fondateur d’un vaste empire, qui allait depuis le Don jusqu’à la Pannonie, Attila, en 441, franchissait le Danube, prenait Vimi-nacium, Singidunum, Sirmium, Naïssus, et menaçait Constantinople. L’empire, sans force, dut consentir à lui payer tribut. Malgré cela, en 447) les Huns reparaissaient au sud du Danube. De nouveau on négocia. Mais le péril demeurait grand, et on put croire que la catastrophe était proche, quand, en 45o, l’empereur Marcien (4&0-407) refusa courageusement le tribut. Cette fois encore la chance sourit à l’empire d’Orient. Attila porta ses armes en Occident; il en revint vaincu, affaibli, et peu après, sa mort disloqua l’empire qu’il avait fondé (4^3). Dans la seconde moitié du ve siècle, les Os-trogoths, à leur tour, entraient en lutte avec l’empire, qui dut les prendre à son service, leur accorder des terres (462) et combler leurs chefs d’honneurs et d’argent. Aussi les vit-on, en