98 l’apogée de l’empire vite. Malgré quelques succès de la marine byzantine, en 907, en 924 surtout dans les eaux de Lemnos, les expéditions dirigées contre la Crète n’aboutissaient qu’à des désastres (911 et g49)-II fallut envoyer contre l’île « que Dieu confonde » le meilleur général de l’empire, Nicéphore Phocas (960). Il réussit à débarquer en Crète, et après un siège de plusieurs mois il emporta Chandax d’assaut (mars 961). L’île conquise fut convertie au christianisme. La maîtrise des mers orientales revenait aux Byzantins. En môme temps, des circonstances heureuses permettaient de reprendre l’offensive en Asie Mineure. Déjà Basile Ier avait reporté jusqu’au haut Euphrate les limites de l’empire, repris Samosate (873), fait en Cappadoce et en Cilicic des campagnes victorieuses (878-879). L’anarchie du monde musulman au x® siècle facilita encore les succès byzantins, surtout lorsqu’à partir de 927 l’empire se trouva délivré du péril bulgare. Sous des généraux illustres, sous Jean Courcouas qui, pendant vingt-deux ans, commanda en Asie Mineure (920-942), et mérita d’être appelé « un autre Trajan, un autre Béli-saire », sous Bardas Phocas ensuite et ses fils Nicéphore, Léon, Constantin, la lutte fut acti-