Ca LA. DYNASTIE ü'iIÉRACLIUS zantin. Dès ce moment, la monarchie avait trouvé les deux puissants supports qui assureront son existence et lui donneront durant des siècles son caractère propre : l’hellénisme et l’orthodoxie. V La fin de la dynastie d’IIéraclius et la décadence de l’empire (685-717). — Il eût suffi d’une main vigoureuse pour rendre prospère l’empire ainsi transformé. Malheureusement les imprudences et les folies de Justinien II (685-6g5) compromirent tous les résultats obtenus par son père. La guerre recommença avec les Bulgares (689) et les Slaves; elle recommença avec les Arabes, et elle fut désastreuse ^692); la politique religieuse amena d’autre part la rupture avec Rome et souleva des insurrections en Italie. En 6g5, une révolution renversait la dynastie d’Héraclius, et ouvrait une période de vingt ans d’anarchie (695-717). Six empereurs, à la suite d’autant de coups d’Etat militaires, se succédèrent sur le trône; et, à la faveur de ces troubles, l’Afrique byzantine tombait définitivement aux mains des musulmans (6g3-6g8). En Orient, malgré les efforts et les succès passagers de Tibère III (698-705), les Arabes rava-