300 DOCUMENTS RELATIFS AU CHAPITRE DEUXIÈME gardiens des dépôts, furent tués ; tous les boulangers furent massacrés dans leurs boulangeries; beaucoup de nos soldats blessés furent achevés; un nombre assez considérable des fuyards, femmes et enfants, trouvèrent la mort. « Les combats dans les rues, les massacres et le désordre général continuèrent toute la journée. .De part et d'autre, il y eut beaucoup de morts. L’évêque grec a probablement trouvé la mort, lui aussi, pendant un de ces combats. L’armée grecque entra le soir du même jour à Demir-Hissar ; tout ce qui restait dans lu ville de la population bulgare prit le chemin des montagnes, poursuivi et massacré, là où il était atteint, par les troupes et la population grecque. « Voilà, en quelques lignes, le récit des événements de Demir-IIissar. « Il ne resta aucun officier bulgare à Demir-Hissar, après le soir du 27. lorsque l’administration quitta l’endroit. « Le Ministère de la Guerre informe que le lieutenant Vélikov n’était pas là ; en ce qui concerne le capitaine Anghel Dimitrov Bostanov, aucun nom semblable ne figure sur les registres des officiers de l’armée active ou de l'armée de réserve. « D’ailleurs, ce n'est pas la première fois que le fait arrive. Dans les télégrammes du général Dousmanis, plus d une fois ont figuré comme présents dans les parages de Demir-Hissar ou de Serrés les noms des généraux Kovat-chev et Voulkov, qui, au moment dont il est question dans les télégrammes du général Dousmanis, plus d’une fois ont figuré comme présents dans les parages de Demir-Hissar ou de Serrés les noms des généraux Ivovatchev et Voulkov, qui, au moment dont il est question dans les télégrammes de Dousmanis, se trouvaient l’un et l’autre sur le front des Serbes, à Doupnitsa. « A Démir-Hissar, ont été tués plus de u5o Bulgares, tant soldats blessés que fuyards, paysans des régions de Kukush, Doïran et Lagadina. » LES PAYSANS BULGARES ET L’ARMÉE GRECQUE N* ’¿l). Télégramme du roi Constantin (12 juillet 1913). — « Le général commandant la 6e Division m’informe que des soldats bulgares, sous les ordres d un capitaine de gendarmerie, ont réuni dans la cour d une école, à Demir-Hissar, plus de 100 notables de la ville, ainsi que l’archevêque et 2 prêtres, et qu ils les ont tous massacrés. L’état-major a ordonné l’exhumation des cadavres qui a confirmé le crime. Après cela, des soldats bulgares ont violé des jeunes filles et massacré celles qui leur résistaient. Protestez en mon nom auprès des représentants des Puissances et de tout le monde civilisé contre de pareilles abominations et déclarez qu’à mon grand regret, je me trouve obligé de procéder à des représailles, afin d'inspirer à leurs auteurs une crainte salutaire et de les faire réfléchir, avant de commettre à nouveau de semblables atro-